5 Décembre 2011
L'Atomium représente la maille élémentaire du cristal de fer agrandie à 165 milliards de fois.
Entièrement rénové, l'Atomium a rouvert ses portes au public en 2006. Autant que le Manneken-Pis, cet étrange édifice est devenu le symbole de la ville de Bruxelles.
Imaginé par l’ingénieur André Waterkeyn et construit par les architectes André et Jean Polak à l'occasion de la grande Exposition Universelle qui eut lieu à Bruxelles en 1958, il représente la
maille élémentaire du cristal de fer agrandie à 165 milliards de fois. On peut également voir dans ses neuf sphères, une référence aux neuf provinces belges qui composaient le pays à
l'époque.
Se rendre à Bruxelles c’est l’occasion rêvé de pourvoir découvrir l’Atomium.
Pour les amateurs de chiffres, il faut savoir que le monument culmine à 102 mètres et qu’il pèse 2400 tonnes. Pesant chacune 250 tonnes, les sphères sont d’un diamètre de 18 mètres.
Véritable symbole bruxellois, la construction de l’Atomium fut une prouesse technique. Sur les neuf sphères, six sont rendues accessibles au public, chacune comportant deux étages principaux et
un plancher inférieur réservé au service. Le Tube central contient l’ascenseur le plus rapide de l’époque (5 m/s). Il permet à 22 personnes d’accéder au sommet en 23 secondes. Les escaliers
mécaniques installés dans les tubes obliques, comptent parmi les plus longs d’Europe. Le plus grand mesure 35 m de long.
Il est tout en acier mais à l'origine il était recouvert d’aluminium pour représenter un style avant-gardiste qui témoigne de l’importance du dossier atome à cette époque. C’est une grande
aubaine aujourd’hui que de pouvoir contempler ce chef d’œuvre du XXème siècle. En effet, il n’était pas destiné à survivre plus de 6 mois après sa construction.